La directrice générale de l’Agence britannique antidopage (UKAD) Nicole Sapstead, a indiqué mardi que la surveillance des athlètes initiée dans le cadre de la lutte contre le dopage, se poursuivra, en dépit de la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19).
“Il y aura toujours une minorité qui cherchera à se doper, que ce soit maintenant, lorsqu’ils pensent être hors du radar, ou à tout autre moment, mon message à leur intention est très, très clair : nous continuerons à traiter les renseignements les concernant”, a-t-elle indiqué.
Certains pays, dont la Russie et le Canada, ont complètement cessé les tests. Mais la cheffe de l’UKAD a cependant fait savoir aux athlètes et à leur entourage que profiter d’un assouplissement des contrôles ne leur servirait pas à grand-chose et mis en garde les potentiels tricheurs.
“Nous continuerons de surveiller les lieux, nous continuerons de surveiller l’ensemble des informations dont nous disposons, comme les passeports biologiques des athlètes”, a indiqué Sapstead, en poste depuis 2015.
Avant d’enchaîner : “Tout cela (les informations traitées, ndlr) nous aide à nous faire une idée de ce qu’un athlète pourrait faire pendant cette période. S’ils pensent qu’ils vont s’en sortir, ils se trompent lourdement, lourdement. Et au moment où les organisations antidopage recommenceront à intensifier leurs activités, nous les poursuivrons”, a-t-elle insisté.
Même si l’UKAD effectue encore des tests d’urine, Nicole Sapstead a néanmoins admis qu’avec la mise à l’arrêt du sport, une réduction des contrôles posait des problèmes, “c’est évident”.