L’incidence des nouvelles infections par le virus de l’hépatite B a baissé à 2% contre 7% au cours des dernières années, selon le gastro-entérologue, Nébil Ben Mami.
S’exprimant lors d’une conférence organisée à Tunis à l’initiative du Service de Gastro entérologie à l’hôpital la Rabta, Mami a fait savoir que le programme national de prévention de l’hépatite B a permis de baisser le taux des maladies rénales, soulignant que le non suivi du traitement de l’hépatite B peut entraîner la survenue de maladies cancéreuses ou rénales.
Concernant l’hépatite C, l’orateur a indiqué que les statistiques démontrent que les cas d’hépatite sont élevés au sud du pays contre un taux moindre au nord, ajoutant que la prévalence de la maladie est plus forte dans les régions du nord-ouest et du centre-ouest dont Kasserine, Jendouba et Béja.
Les raisons de l’augmentation de l’incidence de l’hépatite C dans ces régions demeurent méconnues selon le spécialiste qui a fait savoir que la délégation de Tala (gouvernorat de Kasserine) enregistre le taux le plus élevé (2,7%) contre un taux national estimé à 1%.
L’hépatite C entraîne 90% de maladies chroniques, alors que ce risque n’excède pas 10% pour les patients atteints d’hépatite B, a-t-il dit.