Sans surprise, Novak Djokovic, assuré de finir la saison N.1 mondial, n’a pas traîné pour se défaire du bizuth John Isner en deux sets, 6-4, 6-3 lundi lors de son entrée en lice au Masters de Londres.
Le Serbe, qui a remporté cinq fois l’épreuve, a parfaitement assuré son statut de favori. A l’inverse de la prestation de Roger Federer la veille, totalement hors sujet et battu par Kei Nishikori, Djokovic lui n’a jamais tremblé.
Face au géant Américain (2,08 m), gros serveur, qui dispute à 33 ans son premier tournoi des Maîtres, sa qualité de retour et sa supériorité en fond de court ont fait la différence.
Le Serbe avait laissé pourtant entrevoir une once de suspense après sa défaite en finale face au Russe Karen Khachanov une semaine plus tôt au Masters 1000 de Paris. Mais cela semble n’avoir été qu’un coup de fatigue bien naturel après ses cinq derniers mois exceptionnels qui l’ont vu engranger deux tournois du Grand Chelem (Wimbledon, US Open), deux Masters 1000 (Cincinnati, Shanghaï), une finale à Paris. Un parcours lui permettant de rafler la place de N.1 mondial à Nadal, forfait pour ce Masters.
Un break dans le premier set à 3-2 pour glaner la première manche 6-4, et deux autres dans la deuxième manche lui ont permis d’écourter cette opposition de style.
Le voila idéalement lancé dans ce Masters qui pourrait couronner un come-back exceptionnel du seul joueur de l’histoire étant parvenu à finir la saison N.1 mondial après avoir été éjecté du top 20 (en mars).