La ministre des affaires de la jeunesse et du sport, Majdouline Cherni a souligné mercredi le souci de son département de traiter avec sérieux et fermeté le dossier de la corruption qui, estime-t-elle, figure parmi les priorités nationales urgentes, et ce, en activant les mécanismes de contrôle et de sanction.
Selon la ministre, les services chargés de l’inspection relevant du ministère ont réalisé 24 missions d’inspection et déféré 14 cas du suspicion de corruption devant la justice.
Cherni intervenait à la clôture des travaux d’une journée d’étude sur “la gouvernance dans le domaine du sport”, organisée par l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) en partenariat avec l’Académie tunisienne de droit du sport (ATDS).
Un accord de partenariat a été signé, en marge de la journée, entre le ministère des affaires de la jeunesse et du sport et l’INLUCC.
A cette occasion, la ministre qui a donné un exposé exhaustif sur la stratégie du ministère en matière de lutte contre la corruption, a mis l’accent sur la nécessité de réviser les textes réglementaires, législatifs et juridiques ayant trait à la question ainsi que les mécanismes de leur mise en œuvre de manière à les adapter aux standards internationaux.
Cherni a souligné à cet égard l’importance d’activer les instruments de contrôle financier au sein des associations sportives tout en déterminant les responsabilités au niveau des structures sportives et en invitant les responsables à déclarer leurs biens ainsi que tout financement étranger.
Ont pris part à cette journée d’étude, le secrétaire d’Etat au sport, Imed Jabri, le président de l’INLUCC, Chawki Tbib, et le président de l’ATDS, Moati Dakhli, outre une pléiade de chercheurs et d’académiciens.