La coordination nationale des mouvements sociaux a condamné, mardi dans un communiqué, les arrestations et les poursuites judiciaires contre les jeunes activistes dans le domaine social et politique pour motifs divers dont la publication de certains propos sur les réseaux sociaux et a dénoncé les menaces et les pressions exercées sur les journalistes.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Abdelhalim Hamdi, membre de la coordination a dénoncé ce qu’il a qualifié d’incrimination des mouvements sociaux estimant que les journalistes et les activistes de la société civile subissent des pressions importantes.
L’intervenant a signalé que depuis 2016 à ce jour, plusieurs activistes du mouvement politique ont été arrêté faisant remarquer qu’en 2017, environ 400 activistes ont comparu devant le tribunal outre les arrestations anarchiques de 600 personnes au début de l’année en cours pour avoir protesté contre la loi des finances de 2018 et ce, d’après les rapports du haut commissariat des droits de l’homme.
Selon la même source, les avocats ne sont pas parvenus à ce jour à prendre connaissance du contenu du dossier des personnes arrêtées le 08 février en cours et dont l’affaire a été traduite au pole judiciaire chargé des procès terroristes.
“Les avocats n’ont pas pu rencontrer les suspects alors qu’ils comparaitront demain mercredi devant le juge d’instruction”, a-t-il dit.
Abdelhalim Hamdi a, en outre, dénoncé les déclarations du ministre de l’intérieur qui a menacé d’accentuer les sanctions envers toute personne qui porte atteinte à l’institution sécuritaire estimant qu’aucune partie n’est au dessus de la critique.