La commission mixte chargée d’examiner les demandes de protection émises par les dénonciateurs de la corruption, créée par la Présidence du gouvernement et l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), poursuit l’examen de 98 dossiers qui lui ont été adressés.
Les auteurs des demandes déclarent subir des pressions et des mesures administratives à caractère vindicatif, a indiqué, samedi, Habib Koubaa, Directeur général des services de la Gouvernance auprès de la Présidence du Gouvernement.
S’exprimant en marge du 4e atelier de travail, organisé à Sousse, sur le “Cadre juridique relatif de la dénonciation et des dénonciateurs de corruption”, Koubaa a expliqué que la création de cette commission, composée de membres de la présidence du gouvernement et de l’INLUCC, a été inspirée par les dispositions transitoires contenues dans la loi organique n° 2017-10 du 7 mars 2017, relative à la dénonciation de la corruption et la protection des dénonciateurs.
Selon Koubaa, l’atelier s’inscrit dans le cadre des efforts pour la mise en application du cadre juridique de ladite loi organique.
Organisé par l’INLUCC en collaboration avec le programme de développement des Nations Unies (PNUD), les 4 et 5 novembre courant, cet atelier s’est déroulé en présence de représentants de l’Instance, de la présidence du gouvernement et de la société civile ainsi que de députés de l’Assemblée des représentants du peuple.