La vacance du pouvoir fait planer de sérieuses menaces sur le présent et l’avenir de l’Algérie, souligne The New-York Times en faisant l’écho d’une demande d’audience de dix neuf personnalités algériennes afin de vérifier si c’est réellement Bouteflika qui gouverne le pays.
Cette demande est restée sans suite relançant les interrogations sur ceux qui exercent le pouvoir réel en Algérie «Qui gouverne en Algérie? Plusieurs doutes planent sur le président malade Abdelaziz Bouteflika», s’interroge «The New-York Times».
«Les luttes de pouvoir s’exacerbent au sein du cercle présidentiel clos qui a gouverné l’Algérie depuis des décennies», relève le quotidien américain, se faisant l’écho des «griefs» faits au clan Bouteflika pour son implication dans l’opération de purge opérée dernièrement au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS, renseignement algérien), couronnée par le limogeage de son ex-patron Mohamed Lamine Mediene dit «Tewfik».
«La santé du président, 78 ans, devient inquiétante, au point que des personnalités considérées comme étant proches de Bouteflika ont demandé à le voir pour s’assurer si c’est lui qui prend les décisions ou bien d’autres qui le feraient à sa place”, rappelle encore le quotidien américain, en allusion au frère du président, Saïd Bouteflika, qui tirerait les ficelles du pouvoir.