Le vice-président du mouvement Ennahdha Abdelfattah Mourou a relevé que la lutte contre le terrorisme demande un traitement économique, sociologique, psychologique et religieux.
« La violence ne peut pas être combattue par la violence et la répression, a-t-il noté ».
S’exprimant lors d’une conférence politique sur l’approche de lutte contre le terrorisme, organisée dimanche par Ennahdha, à Tunis, Mourou a mis l’accent sur le besoin d’apporter une lecture historique au terrorisme et d’en déceler les facteurs pour le traiter à la racine.
Le vice-président d’Ennahdha a ensuite proposé un aperçu historique sur le terrorisme et ses foyers, faisant observer que les dérives sectaires ont constitué un tournant idéologique pour ceux qui appellent à l’extrémisme et la violence qu’ils justifient par le « Jihad ».
Pour Mourou, les sociétés occidentales ont connu le terrorisme avant les sociétés arabes et qu’elles sont parvenues à le vaincre à la faveur d’une étude sociologique et psychologique du phénomène et un grand travail au niveau de la société civile.
Dans son intervention, l’universitaire Ahmed Labyadh a imputé la propagation du terrorisme au sentiment de frustration, de marginalisation et d’injustice dans le traitement de questions locales mais aussi régionales et internationales.