La Banque africaine de développement (BAD) a octroyé, lundi 23 février, un crédit de 75 millions de dollars (près de 142 millions de dinars) à l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), pour développer le champ de gaz naturel “Nawara”.
L’accord de crédit a été signé, à Tunis, par le PGD de l’ETAP, Mohamed Akrout, et le directeur régional pour l’Afrique du Nord de la BAD, Jacob Kolster.
Le projet s’inscrit dans le cadre du développement du champ Nawara relevant du permis «Jenein El Janoub» (les jardins de sud) exploités conjointement par l’ETAP et l’entreprise autrichienne “OMV”.
Il a indiqué que le projet permettra de produire quotidiennement 2,7 millions de m3 de gaz naturel, soit 25% de la production nationale et contribuera au développement de l’infrastructure de transport du gaz, qui date du siècle dernier.
Le projet porte sur l’installation d’un réseau pour relier les 9 puits réalisés, à l’unité de pré-traitement qui sera implantée dans le champ parallèle au puits “Nawara 1”, à une distance de 160 km au sud du champ d’El Borma.
De même un pipeline sera installé sur une longueur de 370 km jusqu’à la ville de Gabès et aura une capacité journalière de 10 millions m3.
Une station pour le traitement final du gaz commercial, sera, de même, créée à Gabès, selon les normes de la STEG, outre la production de deux gaz le “Propane” et le “Butane’ pour un coût de 1060 millions de dollars.
La deuxième partie du projet, qui sera financée par l’ETAP, comporte la mise en place d’un pipeline d’une capacité quotidienne de 2 millions de m3 sur une longueur de 94 km. Il s’agit, aussi, de la création d’une station de traitement du gaz naturel dans le gouvernorat de Tataouine, d’une capacité de production quotidienne avoisinant les 600 mille m3, ainsi que d’une unité de mise en bouteille du gaz liquéfié, moyennant un investissement de 150 millions de dollars.
M. Akrout a rappelé que l’ETAP est parvenue, auparavant, à mobiliser 150 millions d’euros (324 millions de dinars) de la Banque européenne d’investissement (BEI), soulignant que la société œuvre à réaliser ce projet en recourant outre aux ressources propres, à l’emprunt.