Master en Cross-médias lancé à Rome entre des universités tunisiennes et européennes

Un projet de Master professionnel en Cross-média (Médis divergents) en partenariat entre les Universités tunisiennes et européennes a été lancé officiellement à Rome.

L’Institut de Presse et des Sciences de l’Information (IPSI) et le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) ont été associés, aux côtés des universités européennes, à ce projet annoncé lors d’une réunion, tenue les 18 et 19 juin, au siège de l’Union des Universités de la Méditerranée (UNIMED), dans la capitale italienne.

Approuvé par la Commission Européenne dans le cadre du Programme TEMPUS, le projet devra s’étendre sur trois ans (décembre 2013-novembre 2016) et profitera à environ 90 étudiants qui suivront les cours à partir du mois d’octobre 2015.

« La Tunisie est le seul pays parmi tous les Etats membres de l’UNIMED et particulièrement les pays arabes auquel la Commission Européenne a accordé un projet Tempus lié au domaine du journalisme conformément à ses priorités », a indiqué Marcello Scalisi, Directeur exécutif de l’UNIMED, ajoutant que ceci est très révélateur et dénote du climat de liberté et de démocratie qui prévaut dans ce pays.

Le nouveau Master vise à permettre aux jeunes diplômés (particulièrement ceux des filières journalisme et communication) et aux jeunes journalistes professionnels d’acquérir des habilités et des compétences supplémentaires en matière de cross-média et de journalisme numérique.

Il s’agit, essentiellement, de savoir manipuler et Utiliser les vidéos, les sons, les textes et tout support Multimédia dans la production de contenus journalistiques.

Le projet de Master reposera sur une approche participative à laquelle participeront des universitaires tunisiens et européens, des professionnels et des experts en communication et en journalisme.

Ouvrant les travaux de la réunion de lancement du projet, Franco Rizzi, Secrétaire général de l’UNIMED avait fait savoir que les universités sont appelées aujourd’hui à accompagner le changement que vit la Tunisie. « L’Union européenne a un devoir important à accomplir : comprendre la nouvelle donne post-révolutionnaire de la Tunisie », a-t-il lancé.

L’UNIMED, a-t-il indiqué, est bien disposé à soutenir la Tunisie dans son processus démocratique et à appuyer la candidature de l’UGTT au prix Nobel pour la paix.

Fondée en 1991, l’UNIMED est constituée actuellement de 90 universités méditerranéennes dont 5 tunisiennes. Basée à Rome, cette institution comporte trois branches en Italie, une quatrième branche en Palestine et une cinquième qui ouvrira prochainement en Egypte.