Le directeur du cabinet présidentiel et porte-parole de la Présidence de la République, Adnène Mansar, a déclaré, vendredi, qu’il avait clairement mis hors de cause, lors d’une émission télévisée le 23 février, les hauts cadres militaires et sécuritaires contre toute tentative de coup d’état ou de déstabilisation du pays.
Dans une déclaration dont copie est parvenue à la TAP, Mansar affirme que les hauts cadres militaires et sécuritaires n’ont pas répondu aux appels à la rébellion, lancés par un certain nombre de politiques au lendemain de l’assassinat des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi.
La disculpation des militaires et des sécuritaires de toute atteinte aux institutions de l’Etat, a-t-il précisé, ainsi que l’affirmation de leur rôle majeur dans la protection du processus de transition, la consolidation de la paix civile et la lutte contre le terrorisme constituent une constante dans toutes les déclarations faites par la Présidence de la République.
Il a ajouté que la réussite du processus de transition repose en partie sur le caractère républicain des institutions militaire et sécuritaire, dont les efforts soutenus ont évité aux Tunisiens les pires scénarios. La Présidence de la République continuera, en collaboration avec la Présidence du gouvernement et les institutions de l’Etat, à fournir aux militaires et aux sécuritaires tous les moyens nécessaires dans leur combat contre les dangers qui guettent la Tunisie, lit-on de même source.