La sensibilisation à l’hépatite virale et les moyens de la prévenir, de la traiter et de limiter sa propagation a été le thème de la conférence scientifique régionale organisée, samedi matin, dans la ville de Douz (Gouvernorat de Kébili, en présence de plus d’une centaine de cadres médicaux et para-médicaux travaillant dans les établissements hospitaliers de la région.
Le directeur de la santé préventive, à la direction régionale de la santé de Kébili, Dr Houcine Mahroug, a évoqué le “recul significatif de cette maladie dans la région, bien que 90 cas sont enregistrés, chaque année, au cours du dernier quinquennat, soit 62 cas pour 100 mille, parmi les 150 mille habitants de Kébili.
Il a indiqué que le taux demeure quand même élevé, ce qui impose des mesures préventives, notamment les vaccins nécessaires et l’utilisation de l’eau stérilisée.
Le responsable a, en outre, fait remarquer que les équipements du laboratoire de l’hôpital régional sont limités et font obstacle à la détection rapide de cette maladie, de même que la région se situe loin des hôpitaux universitaires, ce qui demande plus de temps pour la détection des cas.
L’hépatite virale est une des maladies contagieuses et la contamination diffère selon le milieu. La maladie peut être transmise par la bouche (eau ou aliments contaminés par le virus) et pour ces raisons, elle se propage en milieu familial et scolaire, ou à travers le sang, en particulier chez les cadres médicaux et para-médicaux, lors de l’utilisation des seringues. Pour ces derniers cas, le mal peut se développer et le malade peut devenir un porteur chronique du virus et certains cas peuvent conduire au dessèchement du foie ou à la création d’une tumeur dans le foie, pour 3 à 5 pc des cas.