Mardi 28 mai 2013, le procès des Vingt Salafistes Jihadistes impliqués dans l’affaire de l’ambassade américaine à Tunis (dont neuf en état de détention et onze en liberté) a été bouclé par l’interrogatoire de deux accusés et les plaidoiries de la défense en attendant le prononcé du jugement par la 4e chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis.
Les chefs d’accusation retenus contre les prévenus portent notamment sur la constitution d’une bande de malfaiteurs, la dégradation de biens d’autrui, les violences aggravée et entrave à la circulation et à la liberté du travail.
Selon le chef du comité de défense, maître Anouar Ouled Ali, les prévenus ont tous été condamnés à deux ans avec sursis et d’ajouter «Nous allons voir avec leurs familles s’ils veulent faire appel, s’ils le souhaitent on le fera».
Le jugement a été rendu en un temps record après seulement une demi-journée de procès, alors même que certains des chefs d’inculpation prévoyaient des peines pouvant aller jusqu’à une condamnation à mort. L’audience qui n’a duré qu’un peu plus de quatre heures s’est limitée aux déclarations de l’accusation, des avocats et aux dénégations des accusés, aucune partie n’ayant demandé à ce que les témoins ou les preuves examinés durant l’instruction soient présentés lors du procès., rapporte l’agence AFP.
Plus sur les événements de l’ambassade américaine
A l’annonce du verdict, les commentaires n’ont pas tardé, en attendant d’éventuelles réactions officielles du gouvernement, de l’ambassade américaine et des partis politiques.
Sur Twitter @Bratchni fait dans le “parallélisme”:
Seulement en Tunisie : Brûler l’ambassade américaine est puni de 2 ans de prison avec sursis / Fumer un joint c’est une an ferme + amende.
— Skydancer (@Bratchni) 29 mai 2013