Les conditions dans lesquelles ont été acquis les 16 Airbus par la compagnie battant pavillon national Tunisair sont aujourd’hui au cœur d’une investigation menée par le doyen des juges d’instruction à Tunis.
L’acquisition des Airbus n’aurait pas eu lieu dans le respect des normes et des procédures d’usages s’agissant d’un aussi important achat. Les objectifs déclarés à l’époque étaient le renforcement de la flotte de Tunisair, vétuste et désuète, pour le lancement de nouvelles lignes moyens et longs courriers.
C’est une enquête menée par le journaliste Jamel Arfaoui pour le compte de la chaîne de télévision Nessma qui aurait déclenché tout le processus de l’instruction déclenché par le parquet aujourd’hui. Jamel Arfaoui a d’ores et déjà été convoqué par le juge d’instruction pour témoigner sur l’affaire. Il détiendrait des preuves impliquant certains décideurs à l’époque à Tunisair, au ministère du Transport et ailleurs. Mais il n’y aurait pas que l’acquisition d’Airbus qui serait mise en cause aujourd’hui, celle du CRJ acquis par Tunisair Express chez la firme canadienne Bombardier Aéronautique suivrait.
Le CRJ est aujourd’hui utilisé dans les déplacements de Moncef Marzouki, président provisoire de la Tunisie.
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