La Banque mondiale et le Premier ministère ont organisé, mardi, une table ronde sur l’administration publique et la participation citoyenne.
Ont pris part à cette rencontre des représentants d’établissements publics tels que le Premier ministère, le ministère de la Santé, la Caisse nationale d’Assurance Maladie (CNAM), le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de l’Education, le ministère des Affaires sociales ainsi que des représentants de la presse tunisienne.
La rencontre a été un espace de débat et de réflexion autour des moyens de renforcer le dialogue entre la société civile et l’administration et d’appuyer l’approche participative des citoyens à l’amélioration des services publics. Elle a permis, également, d’évoquer la circulaire relative au suivi participatif des services publics adoptés par le gouvernement en 2011, la plate-forme d’évaluation citoyenne pilote créée par le Premier ministère ainsi que l’enquête sur la gouvernance des services publics. Enquête menée par le Premier ministère et soutenue par l’assistance technique de la Banque mondiale.
Deux cadres de la direction générale des réformes administratives au Premier ministère ont présenté, à cette occasion, les programmes élaborés par ce département en contribution avec les acteurs de la société civile tels que les consultations en ligne sur l’accès à l’information publique, sur le changement du régime de travail de 6 à 5 jours et sur le rôle des bureaux de relations avec le citoyen.
D’autres projets fondés sur l’approche citoyenne participative et réalisés par la CNAM et par une ONG tunisienne, ont été présentés à cette occasion. Mme Heba Elgazzar, représentante résidente de la BM à Tunis, a souligné que la concrétisation du principe de reddition des comptes relève d’une responsabilité partagée.
« La société civile, au niveau local, doit se mobiliser et impliquer les citoyens ainsi que l’administration dans un dialogue plus large portant sur les réformes », a-t-elle ajouté. Les participants ont été unanimes à souligner la nécessité de consolider les mécanismes de participation dans la gestion des services publics à l’échelle locale, d’engager des réformes plus profondes en matière de gestion des services publics et d’appuyer la démarche de la décentralisation de l’administration publique.
D’autres réunions seront organisées, périodiquement, par la Banque mondiale pour faire le suivi des propositions avancées de manière à soutenir les efforts déployés en Tunisie en vue d’instaurer la bonne gouvernance, la transparence et le gouvernement ouvert (Open-Gov).