
«Un jour, il y avait des élections, je ne sais plus lesquelles, et je me suis retrouvée face à lui, personne ne savait qui était qui», se souvient-elle, avec un tendre sourire. Elle dévoile son identité, comme tous ceux de TUNeZINE, lors de l’arrestation de Zouheir en 2002. «On n’avait plus rien à perdre», lâche-t-elle. Jouer le tout pour le tout.
Elle voulait toujours aller plus loin, frapper plus fort. Les bloggeurs ? Elle avoue les avoir «méprisés». «Je trouvais qu’ils donnaient beaucoup de crédit à la censure. C’était juste une manière de dire qu’ils faisaient quelque chose, comme pour l’action de la page blanche. Mais cela a créé une fissure entre les activistes et les », concède-t-elle. Jusqu’au jour où l’envie d’aller sur le terrain, le ras-le-bol de cette «cybervie», commence à se faire sentir. «Il fallait se rassembler surtout».
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