
La loi prévoit une sentence allant de 1 à 3 ans de prison, a-t-il précisé, ajoutant que le ministère public désignera une audience et convoquera l’accusé à se présenter devant le juge pénal. La décision du juge d’instruction fait suite à la plainte déposée le 28 mars 2012 par le président du comité de défense de Béji Caïd Essebsi, “victime de menaces qui requièrent une sanction pénale”.
Le 26 mars, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux montrant Habib Boussarsar, chargé de l’encadrement des imams et des prédicateurs au ministère des Affaires religieuses, appeler lors d’un prêche public, via haut- parleur, à “la mort de Caïd Essebsi et de la bande de Caïd Essebsi”. La partie demanderesse a considéré qu’il s’agit de “menaces” et “d’incitation franche au meurtre”.
Boussarsar a publié un communiqué “explicatif” dans lequel il disait signifier “la mort politique de Béji Caïd Essebsi”. Il a, à son tour, porté plainte contre l’ancien premier ministre pour “diffamation” sur les médias. L’affaire a été examinée par le tribunal de première instance de l’Ariana, ce mardi, et reportée au 29 courant.
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