La consommation des services financiers compatibles avec la loi islamique reste assez faible dans les pays à forte bancarisation*.
En effet, selon une étude réalisée par l’Institut américain Gallup sur la finance islamique, quatre pays d’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Tunisie et Egypte) et un pays du Moyen-Orient, le Yémen constituent une parfaite illustration.
Les résultats font état d’une faible consommation de produits financiers à travers toute la région. La consommation ne dépasse pas les 3% en Algérie et en Egypte, 2% en Tunisie et 1% au Maroc et au Yémen.
Cependant, l’étude révèle qu’environ la moitié (45%) des 1000 adultes de plus de 15 ans interrogés déclare avoir une certaine préférence pour les services de la finance islamique, quand bien même ils sont plus chers que ceux des banques conventionnelles (27 %).
Cette préférence est exprimée par 49% des personnes interrogées en Algérie, contre 54% au Maroc, 37% au Yémen et 31% en Tunisie.
Les raisons de ce faible constat seraient le manque de confiance dans le système bancaire et encore moins avec une branche qui, en jouant sur les mots, offre des crédits et services bancaires, jugés conformes à la Charia et cautionnés par des fatwas saoudiennes.
Bancarisation : Représente le pourcentage de la population ayant accès au service bancaire.
Source : Leconews
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