Le président de la République provisoire, Mohamed Moncef Marzouki, a souligné la nécessité d’ancrer le principe de la Sûreté républicaine, à travers l’instauration d’un système basé sur la réforme et la restructuration des institutions de la Sûreté, conformément aux exigences de l’étape constitutive que traverse le pays.
Lors de sa rencontre, vendredi, avec une délégation du Syndicat national des Forces de sûreté intérieure, le président Marzouki a exprimé sa compréhension vis-à-vis de certaines revendications socioprofessionnelles des agents de la Sûreté, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République.
Pour sa part, le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des forces de sûreté tunisienne (UNSFST), Montassar El-Matri, a indiqué, dans une déclaration à l’agence TAP, que la rencontre a permis d’évoquer plusieurs questions se rapportant à l’institution de la Sûreté et à l’action syndicale outre les obstacles qui se posent à la réforme du secteur de la Sûreté.
Il a souligné l’attachement des syndicats à la neutralité de l’institution de la Sûreté et à son indépendance vis-à-vis des conflits politiques et idéologiques, insistant sur l’importance de l’action syndicale en tant que principal garant de la concrétisation de la Sûreté républicaine.
Cet objectif, a-t-il fait remarquer, n’est pas réalisable avec un statut ne répondant pas aux principes élémentaires des droits universels de l’Homme, ni aux aspirations du personnel des forces de la Sûreté intérieures.
Le président de la République a fait part de son soutien total à l’action syndicale et aux revendications contenues dans la motion professionnelle des personnels de la Sûreté, a ajouté Montassar El-Matri.
DI/TAP