Plus de deux mille personnes se sont rassemblées aujourd’hui (lundi 22 octobre 2012) dans la capitale, notamment au niveau de l’avenue Bourguiba pour appeler à l’arrêt des violences politiques, à la dissolution des Comités de protection de la révolution, et à la démission du ministre de l’Intérieur Ali Laareyedh.
Cette manifestation, organisée par le mouvement «Al Massar», «Al Joumhouri» et «Nidaa Tounes», intervient quelques jours après la mort de Lotfi Naguedh, membre de la coordination de Nida Tounes à Tataouine.
Les manifestants ont scandé des slogans comme «Le peuple veut la chute du régime» ou encore «emploi, liberté, dignité».
Plusieurs personnalités ont répondu présentes à l’appel. Parmi elles : Mustapha Kamel Nabli, Khamais Ksila, Ahmed Néjib Chebbi, Ahmed Brahim, Ahmed Khaskhoussi, Maya Jribi, Ridha Belhaj.
Cette manifestation appelle à l’arrêt du terrorisme politique, à dire «Non à la violence politique», à «l’intimidation des citoyens» et «non à la dictature naissante», a déclaré à notre confrère Almasdar, Chokri Belaid, cofondateur du Front populaire.
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