
Le sondage précise, également, que 40% des familles tunisiennes entretiennent des liens de parenté avec l’un des travailleurs du secteur sécuritaire. De son côté, la présidente de l’association Mariam M’ziou a insisté sur la nécessite de réformer le système sécuritaire en tant que principale étape vers la mise en place d’un Etat démocratique, estimant que la relation entre le citoyen et l’agent de l’ordre est une relation “transparente”.
Le projet proposé par l’Association de réforme des institutions est un projet tridimensionnel, a-t-elle ajouté. Le premier axe consiste à trouver une interaction entre les agents de l’ordre et les générations montantes alors que le deuxième vise à sensibiliser le citoyen sur ses droits envers l’institution sécuritaire notamment à travers la définition des lois qui régissent cette relation et l’organisation d’ateliers de travail à ce sujet. Le troisième axe consiste à mettre en place une structure qui protège le citoyen contre la violence de l’institution sécuritaire, a estimé la présidente de l’association.
WMC/TAP




