Les Rohingyas, minorité Musulmane de Birmanie décrite par l’ONU comme l’une des plus persécutées de la planète, est de nouveau sous le joug de la majorité Bouddhiste des Rakhines, aidée par la police et l’armée birmane selon des rapports concordants des organisations des droits de l’homme. Trente quatre ans après une première compagne d’épuration culminant en 1982 avec le dépouillement de la nationalité birmane, les Rohingyas, sont de nouveau victimes d’une chasse aux sorcières sous l’œil bienveillant des autorités qui ne leur reconnaissent pas le statut de minorité ethnique.
La minorité Musulmane de Birmanie, estimée à 800.000 est depuis une semaine la cible d’assassinats collectifs dont un premier bilan non officiel s’élève à des dizaines de morts. Une triste conséquence à l’impunité des responsables d’un pogrom qui ne dit pas son nom.
Refusant de participer à l’omerta générale au nom des priorités nationales à géométrie variable! le parti Al Majd condamne avec vigueur le génocide continue des Rohingyas, apatrides chez eux. Il dénonce le silence des grandes instances Arabes Islamiques et internationales et déplore leur manque d’entrain à intervenir! Al Majd rappelle que la lutte contre les discriminations et la protection des minorités doivent être les mêmes pour tous et appelle l’ONU, l’Organisation du Congrès Islamique et la Ligue Arabe à agir pour mettre fin à cette tragédie qui dure depuis 1978.
Source: Communiqué
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