
Une délégation de l’UDC conduite par le coordinateur national, Salem Ayari, s’est entretenue avec le ministre chargé de la réforme administrative, Mohamed Abbou, qui a fait part de l’impossibilité pour le gouvernement de programmer plus de 25 mille emplois dans la fonction publique.
M. Abbou a, également, indiqué aux membres de la délégation que « la lenteur » dans le traitement de la question du chômage est due à l’absence de nouvelles lois promulguées par l’Assemblée nationale constituante, et que « cela devrait être rattrapé au cours du mois de juin prochain ».
L’UDC a publié, mercredi, une déclaration dans laquelle elle dénonce « des recrutements douteux et anarchiques, basés sur le favoritisme et l’appartenance politique ».
L’union revendique l’ouverture de concours de recrutement dans les plus brefs délais, l’adoption de critères équitables et transparents pour le recrutement dans la fonction publique et l’établissement d’une allocation chômage. Elle appelle à l’éradication des emplois précaires, la promotion de la situation sociale dans le bassin minier et le lancement d’un dialogue “sérieux” et “responsable” avec l’UDC en tant que représentant “légitime” des chômeurs, depuis 2006.
WMC/TAP
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