Le Comptoir général pour l’impression et l’emballage léger (COGITEL), à Sfax, connaît, depuis jeudi, des divisions entre des travailleurs grévistes et d’autre qui refusent d’arrêter le travail à la suite d’un mouvement de grève du 12 au 17 avril 2012, lancé pour demander la réintégration de huit employés licenciés.
Un responsable du Comptoir a affirmé dans une déclaration à l’agence TAP que ”des employés soutenus par des personnes étrangères à l’entreprise ont envahi, le matin, l’usine et ont pris en otage 40 travailleurs à l’intérieur, avant de bloquer la route nationale 1, ce qui a nécessité l’intervention des autorités régionales et les forces de sécurité, pour libérer les travailleurs et ouvrir la route”, selon lui.
Le président-directeur général de COGITEL, Hédi Zghal a fait part de son étonnement face ”aux infractions à la loi commises par l’Union régionale du travail de Sfax”. Il a ajouté que ”le droit à la grève n’est pas en opposition avec le droit de travailler, surtout que 81 pc des employés veulent travailler, face à une minorité attachée à la grève”.
De son côté, Marouane Nasri, membre du syndicat de base de COGITEL a expliqué que ”cette grève est légale et qu’elle est organisée pour demander la réintégration de huit employés licenciés”, affirmant que les autres employés n’ont pas été empêchés d’aller travailler pas plus qu’ils n’ont été pris en otage, dans l’usine.
Le responsable syndical a souligné, d’autre part, que la prise en otage d’une partie du personnel a été fomentée par la direction de l’entreprise, pour camoufler le non respect de ses promesses concernant la réintégration des huit employés et les offres d’emploi pour les habitants de Sidi Salah où est installée COGITEL qui emploie 40 personnes.
WMC/TAP
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