?”Rached Ghannouchi n’est pas venu en Algérie pour exporter la révolution du jasmin. Mais plutôt pour “exporter un modèle qui préserve l’islam de l’étiquette de terrorisme, de l’extrémisme et de fanatisme. Nous ne voulons pas d’un islam qui nie la démocratie et les beaux arts», écrit le journal algérien El Watan.
Le chef du parti tunisien Ennahda n’est ainsi pas venu en Algérie exporter «la Révolution du jasmin», mais plutôt pour vendre ce qu’il qualifie de «modèle tunisien naissant». «Notre modèle est fondé sur un mariage entre l’islam et la démocratie et la modernité. Nous voulons présenter un modèle serein qui serait un bien pour tout le monde», a-t-il soutenu.
«La Tunisie, qui a vaincu le régime policier, est à l’étape de la construction de l’Etat avec un gouvernement de coalition dirigé par Ennahda en alliance avec deux partis importants et militants qui sont le CPR, du docteur Moncef El Marzouki, et Ettakatoul, de Mustapha Ben Jaafer.