Le 20 août 2024, le laboratoire des molécules biologiques, des toxines et des applications thérapeutiques (LBVAT) de l’Institut Pasteur a obtenu l’approbation officielle du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour valoriser des molécules artificielles extraites du venin de serpent comme traitement des maladies cardiaques, notamment des infarctus.
Ce projet, baptisé Collabora-Technopole, a vu le jour en 2012 sous la direction de la professeure Arij Masadi. Après douze années de recherche, l’innovation a été déposée le 15 mars 2024. Les tests réalisés sur des souris ont montré l’efficacité des molécules par rapport aux traitements traditionnels. Le Ministère a alloué un budget de 200 000 dinars pour poursuivre les recherches et obtenir un brevet d’ici fin 2026. Ce projet national souligne l’importance de l’innovation et du potentiel des toxines animales pour le développement de nouveaux médicaments.