Le directeur des affaires juridiques au ministère de la Jeunesse et des Sports, Chokri Hamda, a affirmé mardi, à l’agence TAP qu’il n’existe pas de sanctions effectives de la part de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) contre l’Agence Nationale Antidopage (ANAD), et que les décisions rendues par l’instance mondiale sont “de simples recommandations au cas où la législation tunisienne ne serait pas conforme aux législations de l’AMA”.
“C’est une procédure normale suivie par l’Agence Mondiale Antidopage en vue de s’assurer de la conformité des législations nationales à celles de leurs organisations locales concernées par lutte antidopage”, a-t-il précisé.
Il a expliqué que les recommandations portent sur 21 points qui ont été respectés par la Tunisie et l’Agence nationale antidopage et acceptées par la commission de contrôle de l’agence.
Le directeur des affaires juridiques a également indiqué que la loi tunisienne en matière de lutte antidopage date de 2008 et a respecté tous les amendements apportés par l’Agence internationale.
Il a révélé que les contacts avec l’Agence mondiale antidopage se poursuivent et que la Tunisie dispose d’un délai de 4 mois pour confirmer la conformité de sa législation avec celle de l’AMA, ajoutant que le sport tunisien va bien et qu’une nouvelle loi sera publiée dans les prochains jours au Journal officiel qui viendra confirmer que la législation tunisienne est en harmonie avec toutes les recommandations et révisions émises par l’Agence Mondiale Antidopage.
L’AMA, rappelle-t-on, avait précédemment annoncé que l’ANAD encourt des sanctions en cas de non-respect des normes du Code international antidopage, lui donnant jusqu’au 8 décembre prochain pour répondre aux conditions requises.