Le directeur du développement à la Fédération internationale de football (Fifa) le Français Arsène Wenger, a déclaré que le format de la Coupe du monde 2026 n’était pas encore définitivement tranché, soulignant que plusieurs options sont sur la table
et une décision sera prise ces prochains mois.
“Ce n’est pas décidé mais ce sera 16 groupes de trois, 12 groupes de quatre ou deux côtés de six groupes de quatre, comme si vous organisez deux tournois de 24 équipes. Cela sera décidé par le Conseil de la Fifa, et je pense que ce sera fait l’année prochaine”, a indiqué l’ancien entraîneur d’Arsenal, cité lundi par le site RMC Sport.
Le Mondial 2026, conjointement organisé par les Etats-Unis, le Mexique et le Canada, verra la présence pour la première fois de 48 équipes, contre 32 actuellement.
Les nations seraient réparties en 16 groupes de trois, avec deux qualifiés pour atteindre les seizièmes de finale. Ces derniers jours, le tabloïd anglais “The Guardian” informait qu’il y avait eu des discussions informelles pour modifier les plans initiaux.
L’option du format initial semble avoir de plus en plus de détracteurs en raison du problème d’équité et des arrangements possibles.
La qualité et les surprises de la phase de groupes lors de cette édition 2022 plaident aussi pour un maintien de la formule actuelle.
En adoptant des groupes de quatre, la compétition totaliserait 104 matchs au total, soit 40 de plus qu’au Mondial 2022 au Qatar dans l’optique où les huit meilleurs troisièmes se qualifient en seizièmes pour accompagner les deux premiers. D’énormes revenus supplémentaires pourraient être générés par ce système, de quoi forcément plaire aux décideurs.
Au minimum avec les poules de 3, la Coupe du monde arrivera à 80 matchs.
Syndicats et joueurs risquent de s’offusquer d’un nouveau rajout alors que les critiques fusent ces dernières années sur le calendrier de plus en plus infernal imposé dans le football mondial.