Une conférence nationale sur le thème “des jeunes contre le terrorisme” a été organisée mercredi à Tunis à l’initiative du ministère des Affaires religieuses.
Y ont pris part des imams prédicateurs ainsi que les ministres des Affaires religieuses, de l’Education et de l’Enseignement supérieur par intérim et de la Femme et de la famille.
Intervenant à cette occasion, le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Adhoum, a souligné le rôle du département dans la protection des Tunisiens et des jeunes, en particulier, des menaces du terrorisme, et ce dans le cadre de la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme.
Il a estimé que l’Islam n’est pas une religion d’extrémisme et de violence mais prône la modération et le juste-milieu, appelant à la nécessité de lancer un dialogue national sur la religion en Tunisie et d’inculquer aux générations futures les vrais préceptes de l’Islam.
Pour sa part, le ministre de l’Education et de l’Enseignement supérieur par intérim, Hatem Ben Salem, a appelé à une révolution pour protéger les jeunes Tunisiens des menaces du terrorisme et de l’extrémisme violent.
“On assiste à une polarisation autour du religieux, a-t-il averti, estimant que la situation de conflit et de guerre qui sévit dans les pays arabes et musulmans n’est pas une coïncidence”.
La ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, Naziha Labidi, a souligné, quant à elle, que construire une société saine se base sur la famille. Elle a appelé à un retour aux préceptes de l’islam qui se fondent sur les principes du savoir et de l’éducation.
La représentante du ministère de la jeunesse et des sports a indiqué que les jeunes de moins de 35 ans représentant près de 57% des Tunisiens comptent parmi la catégorie la plus impliquée dans des actes terroristes.
La lutte contre le terrorisme est une priorité nationale qui commande de conjuguer tous les efforts face à la régression du rôle de la famille, à la précarité sociale et économique et aux tentatives des groupes terroristes d’enrôler les jeunes, a-t-elle dit.