Le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem s’est dit, mardi, “surpris” de l’attitude de plus d’une centaine d’enseignants sitineurs qui ont tenté de faire irruption dans son bureau, 20 minutes avant le démarrage, lundi, des négociations avec le syndicat de l’enseignement secondaire.
Auditionné par la commission parlementaire de la jeunesse, de l’éducation et des affaires culturelles, le ministre a indiqué que ces sitineurs l’ont agressé verbalement et accusé de servir des agendas sionistes.
“Malgré tout ça, j’ai préféré rester dans mon bureau pour ne pas compromettre le bon déroulement des négociations”, a-t-il confié, soulignant que sa priorité actuellement est de trouver une solution aux 9000 élèves.
“Je suis prêt à présenter ma démission sauf que cette démission ne résoudra pas la crise”, a-t-il déclaré.
“L’élève reste une ligne rouge et je ne permettrai jamais à quiconque de le prendre en otage”, a-t-il prévenu, ajoutant que son ministère et la partie syndicale sont actuellement d’accord sur 7 points parmi 9.
“Les points de discorde concernent les primes spécifiques et la retraite”, a expliqué le ministre, regrettant que le vestibule du ministère soit devenu un dortoir pour les sitineurs.
“Cela a contraint le personnel du ministère à utiliser la porte de derrière”, a-t-il ajouté.