Tunisie : La commission parlementaire électorale parachève l’examen des candidatures à l’Instance de bonne gouvernance

La commission parlementaire électorale, réunie lundi après-midi, a parachevé l’examen des demandes de candidature à l’Instance nationale de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.

La commission a examiné 61 dossiers de candidature dont 31 ont été définitivement retenus, 25 rejetés et 5 sont en attente pour complément du dossier (bulletin n°3), a déclaré à l’agence TAP le président de la commission électorale, Tarek Ftiti.

“Il sera procédé, lors des prochaines réunions, à la classification des candidats retenus selon une échelle d’évaluation, avant de clôturer les travaux de la commission le 30 mars courant, conformément au projet de calendrier relatif à l’instauration de l’instance”, a-t-il encore précisé.

Et d’ajouter que les dossiers retenus répondent aux spécialités demandées, sauf pour ce qui est du spécialiste de l’information et de la communication, n’écartant pas l’éventualité d’une réouverture des candidatures dans cette spécialité.

Selon Tarek Ftiti, les recours peuvent être déposés auprès de la commission parlementaire spécialisée durant la période allant du 2 au 9 avril prochain et devant la chambre d’appel du tribunal administratif entre le 17 avril et le 14 mai prochains.

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, a signé le 25 janvier 2018 la décision relative à l’ouverture des candidatures au Conseil de l’Instance de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.

Il a, également, ordonné de publier la décision et la grille d’évaluation des conditions de se porter candidat à l’Instance au Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Selon la loi organique n°2017-59, le Conseil de l’instance regroupe neuf membres “neutres, indépendants et reconnus pour leur compétence et leur intégrité. Ils sont recrutés pour un seul mandat de 6 ans”.

Il s’agit d’un juge judiciaire, un juge administratif, un juge financier, un avocat, un expert comptable, un spécialiste en sciences sociales, un expert en fiscalité ou en contrôle administratif et financier, un expert en communication et un membre actif dans les organisations et associations de la société civile dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.