Après l’attentat de Londres, la police procède à des perquisitions et arrestations

Après l’attaque de mercredi aux abords du parlement de Westminster, en plein cœur de Londres, la police britannique a procédé à sept arrestations, notamment à Birmingham et à Londres.

Quelque heures après l’attentat de Londres qui a fait trois morts, la police britannique a annoncé jeudi 23 mars avoir arrêté sept personnes à six adresses différentes notamment à Londres et à Birmingham, dans le nord du pays.

L’assaillant de l’attaque de Westminster qui a succombé à ses blessures a agi seul, a par ailleurs indiqué la police. 29 personnes sont toujours hospitalisées à la suite de l’attaque, a aussi indiqué la police en précisant que sept d’entre elles se trouvaient dans un état critique.

Birmingham est connu pour être un fief des islamistes britanniques : l’un des auteurs des attentats de Bruxelles et Paris, Mohamed Abrini, y avait séjourné avant les attaques.

La piste du “terrorisme islamiste” est privilégiée pour l’attaque à Londres, qui a fait quatre morts, outre l’assaillant, et une quarantaine de blessés devant le Parlement, un an jour pour jour après les meurtriers attentats de Bruxelles. Un homme barbu vêtu de noir a lancé mercredi en début d’après-midi sa voiture contre la foule sur le pont de Westminster, face à Big Ben, avant de poignarder à mort un policier en essayant de pénétrer dans le Parlement puis d’être abattu.L’acte n’avait apparemment toujours pas été revendiqué jeudi matin.

Il s’agit de l’attaque la plus meurtrière au Royaume-Uni depuis les attentats suicide du 7 juillet 2005, revendiqués par des sympathisants d’Al-Qaïda, qui avaient fait 56 morts dans les transports en commun londoniens.