Le ministre des affaires étrangères, Taieb Baccouche a appelé les pays développés à honorer leurs engagements, en réservant 0,7% de leur PIB à l’aide au développement des pays émergents, notamment ceux en période de transition démocratique, tout en soulignant l’impératif de mettre fin à l’aide conditionnée.
Intervenant, samedi, lors de sa participation aux travaux du dialogue interactif sur le renforcement du partenariat international pour l’adoption de l’Agenda 2030 pour le développement durable, tenu au siège des Nations Unies à New York, Baccouche a mis l’accent sur l’importance de lancer un partenariat international renouvelé pour le développement.
D’après lui, ce partenariat doit être fondé sur les principes de la solidarité internationale, l’équité, la souveraineté des pays et l’adaptation des objectifs du développement durable aux priorités nationales.
Selon un communiqué, publié dimanche, par le département des affaires étrangères, le ministre a souligné, également, la nécessité de soutenir les pays en développement, en vue de pouvoir faire face aux effets des changements climatiques et réussir la transition progressive vers l’économie verte.
Il a renouvelé, par la même occasion, la volonté de la Tunisie de renforcer son adhésion aux programmes de la coopération trilatérale, destinés aux pays africains, dans les domaines des télécommunications, des services bancaires, de l’infrastructure…
Baccouche a, de même, mis l’accent sur l’impératif de conjuguer les efforts de la communauté internationale pour lutter contre les flux financiers illégaux et l’évasion fiscale, ainsi que de veiller à la récupération des fonds spoliés.
Cette réunion, organisée dans le cadre de la 70ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a été co-présidée par le président Sénégalais, Macky Sall, et le premier ministre turc Ahmet Davutoglu, en présence de plusieurs présidents de pays et chefs de gouvernements ainsi que de ministres et représentants des instances onusiennes, outre du secteur privé et de la société civile.