Les relations historiques entre la Tunisie et les Etats-Unis et les moyens de les développer encore plus ont été au coeur d’un entretien, vendredi matin, au Palais de Carthage, entre le Président de la République, Béji Caid Essebsi, et l’ancienne secrétaire d’Etat américaine, Madeleine Albright.
La Tunisie, “qui compte en premier lieu sur ses propres capacités”, oeuvre à renforcer le partenariat avec les pays amis, comme les Etats-Unis, a, à cette occasion, indiqué Béji Caid Essebsi, dont les propos sont rapportés par un communiqué de presse de la Présidence. Le chef de l’Etat a, également, souligné l’intérêt qu’il y a de diversifier les projets mixtes à valeur ajoutée et rentabilité élevée.
Il a salué le discours de soutien de Barack Obama à l’adresse du peuple tunisien, lors de l’ouverture, jeudi, des travaux de la Conférence internationale sur l’investissement et l’entrepreneuriat, qui était riche en “signaux positifs”.
Dans une déclaration aux médias à l’issue de l’entretien, Madeleine Albright s’est réjouie de la volonté du président Béji Caid Essebsi d’accompagner le processus de transition politique et institutionnelle en Tunisie par la réussite économique et du développement.
L’ancienne secrétaire d’Etat américaine qui a pris part, jeudi, à Tunis, aux travaux de la Conférence internationale sur l’investissement et l’entrepreneuriat, est, par ailleurs, présidente du conseil d’administration du National Democratic Institute (NDI) et de l’initiative “Partenariat pour un départ meilleur”.
La conférence sur l’investissement et l’entrepreneuriat a été organisée par le département d’Etat américain, la chambre tuniso-américaine de commerce et le PNB-NAPEO, initiative pour le développement des opportunités économiques entre l’Afrique du Nord et les Etats-Unis.
Y ont pris part quelque 300 participants internationaux du monde des affaires, de la société civile et des gouvernements.
La conférence s’est tenue dans le cadre d’une mission commerciale et d’investissement menée, en Tunisie, du 4 au 7 mars 2015. La mission composée de 24 chefs d’entreprise américaine s’était rendue, du 1er au 3 mars 2015, en Algérie.