A l’occasion de la journée mondiale de la sclérose en plaque (SEP), traditionnellement, célébrée le dernier mercredi du mois de mai, l’association tunisienne des malades de la sclérose en plaques (ATSEP) organise, sous le signe “un don peut améliorer une vie”, une rencontre scientifique d’information et de formation qui aura lieu le 17 mai 2014 à Tunis.
Un gala de charité est, également, prévu le 18 mai pour récolter des fonds au profit des malades atteints de la sclérose en plaques et dont le nombre s’élève en Tunisie à cinq mille personnes.
Prendront part à la rencontre scientifique, des professionnels de santé, des malades et des journalistes ainsi que des membres et des amis de l’association qui compte 600 adhérents.
Lancée en 2009, le but de la journée mondiale de la sclérose en plaques, qui touche plus de deux millions de personnes de par le monde et qui demeure méconnue du grand public, est d’informer et de sensibiliser les gens à la gravité de cette maladie, très invalidante, si elle n’est pas diagnostiquée et prise en charge, précocement.
La SEP se caractérise par une réaction inflammatoire d’origine nerveuse et peut évoluer assez rapidement avec des manifestations neurologiques variées. Elle est considérée comme la première cause de handicap non traumatique chez l’adulte jeune. Si elle est prise en charge, précocement, la SEP, peut comme toute autre maladie chronique, être bien stabilisée et offrir une vie normale à son porteur sans toucher à son espérance de vie. La SEP est une maladie neurodégénératives (qui touche et détruit à la longue le système nerveux) dont on ignore encore les causes.
On sait qu’elle évolue par poussée, avec un temps de rémittence plus ou moins long selon la forme grave ou bénigne de la maladie. Mais chaque poussée se fait avec des “dégâts” au niveau du système nerveux.