La guerre syrienne s’internationalise de plus en plus. Turquie, Liban et Jordanie sont pour le moment –et seulement pour le moment- les pays affectés par cette guerre. La Turquie, qui est appelée, avec la durée, à recevoir de plus en plus de réfugiés syriens, a vécu lundi 20 août 2012, à l’heure d’un attentat qui a fait neuf morts. Le Liban connaît, à Tripoli, dans le nord du pays, des affrontements entre partisans et adversaires du régime alaouite de Bachar Al Assad qui a fait, depuis leur éclatement, il y a près d’un mois, au moins une dizaine de morts. La Jordanie, qui a déjà reçu des réfugiés de son voisin du nord, reçoit des tirs de l’armée syrienne, qui aurait, selon l’agence Reuters, pénétré sur le territoire jordanien.
Cette internalisation était attendue. Les pays voisins de ceux qui connaissent des conflits finissent toujours par être confrontés à ces conflits. Reste à savoir aussi si cette internalisation n’est pas voulue. Théoriquement, elle ne peut que constituer une arme entre les mains de la Syrie pour mieux gérer le conflit.
Il est certain que le régime syrien n’a aucun intérêt à se que la guerre que lui livre aujourd’hui une coalition de pays conduits par les Etats-Unis d’Amérique en vue de dessiner une nouvelle carte du Moyen-Orient s’éternise. Elle finira par l’affaiblir. Elle a donc tout intérêt à ce qu’elle finisse au plus vite en sa faveur. Comment faire?
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