Tunisie : La mise en œouvre du contrat social exige un consensus entre les parties signataires

“Les principes, orientations et mesures contenus dans le contrat social ne peuvent être concrétisés en dehors d’un cadre consensuel favorisant la consécration d’un partenariat effectif entre les parties signataires”, a affirmé le ministre des affaires sociales, Khalil Zaouia.

S’exprimant lors des travaux de la 40ème session du congrès arabe du travail qui se tient du 15 au 22 avril 2013 à Alger, Zaouia a souligné que la révolution tunisienne a révélé un contexte socio-économique controversé ainsi que des déséquilibres structurels et plusieurs défaillances, suscitant des disparités régionales et une répartition inéquitable des fruits du développement.

Il a rappelé que les trois partenaires de la production (gouvernement, union générale tunisienne du travail “UGTT” et union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat “UTICA”) ont signé le 14 janvier 2013 un contrat social en vue de réaliser un développement durable. Il a passé en revue l’ensemble des orientations, mesures et dispositions contenues dans le contrat social et portant, notamment, sur la création d’un système d’assurance contre la perte d’emploi dans le cadre d’une caisse indépendante ciblant les salariés licenciés pour des raisons économiques, techniques ou indépendante à leur volonté telle que la fermeture inattendue et définitive de l’entreprise.