Abdallah Kallel effectue son retour sur la scène publique. Libéré fin juillet 2013, après avoir passé 28 mois en prison (dont 24 au titre d’une condamnation à deux ans pour torture des militaires soupçonnés d’avoir projeté un coup d’Etat avant celui de Ben Ali), l’ancien ministre de l’Intérieur effectue son come back sur le terrain économique en créant un think tank qu’il préside.
Baptisé “Association tunisienne de l’économie mondialisé“, ce think tank a pour vocation de produire des analyses et propositions pour aider au développement de l’économie tunisienne.
Abdallah Kallel a également créé un cabinet de conseil en management s’appelant AKL Consulting.
Avant de devenir expert en sécurité (attaché de cabinet dans les années 70, puis secrétaire général, secrétaire d’Etat et enfin ministre de l’Intérieur à deux reprises, dont une durant la répression des islamistes, entre 1991 et 1995), Abdallah Kallel, titulaire d’une licence en sciences économiques et d’un diplôme de l’ENA, a dirigé trois entreprises publiques (Le Bâtiment, Société Tunisienne de Chaux, et Société des Carrelages Tunisiens).
Toutefois, l’ancien ministre (qui a également présidé la Chambre des Conseillers et le Conseil économique et social), qu’on dit proche du Mouvement Destourien de Hamed Karoui, se tient pour l’instant loin du terrain politique. Peut-être parce qu’il doit encore affronter des procès pour répondre de l’accusation de torture.
MM