Les parties prenantes au dialogue national réunies, mercredi, jusqu’à une heure tardive de la nuit ont décidé de reprendre, vendredi 13 juin 2014, leurs travaux, faute de compromis sur l’ordre de priorité à accorder aux élections présidentielle et législatives.
Après une séance marathon, la question de la concomitance ou non des deux élections qui semblait être classée (depuis le 30 mai) est revenue à l’ordre du jour, a déclaré aux médias le bâtonnier de l’Ordre des avocats, Fadhel Mahfoudh, à l’issue de la séance plénière de mercredi.
Il a ajouté que les partis ont décidé de trancher la question, vendredi 13 juin, après une réunion marquée par une fluctuation des positions. Certains partis, dont Afek Tounes, ont annoncé le boycott de la séance de vendredi prochain pour protester contre ce qu’ils qualifient de « perte de temps manifeste ».
Selon Samir Cheffi, secrétaire général adjoint de l’UGTT, la question de l’organisation des élections sera définitivement réglée dans une semaine au plus tard, en prévision du démarrage de l’inscription des électeurs le 23 juin.