“800 jeunes syndicalistes issus de 20 gouvernorats ont bénéficié d’une formation sur les droits sociaux et la citoyenneté ainsi que sur le respect des libertés fondamentales et le développement de la démocratie dans la société et dans la vie publique dans le cadre du projet DROUCE (Droits sociaux et citoyenneté)”, a indiqué samedi Sami Aouadi, coordinateur scientifique du projet et conseiller économique de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).
Lors de la conférence finale du projet, Aouadi a souligné que 70 associations de la société civile ont aussi bénéficié de ce programme de formation lancé depuis trois ans à l’initiative de l’UGTT en partenariat avec l’Institut méditerranéen en Italie (IMED) et l’Union Européenne.
Il a ajouté que 90 rapports et 19 études ont été élaborés. Ils se rapportant aux cinq thèmes du projet DROUCE à savoir les droits sociaux et le dialogue social, les droits de citoyenneté et le dialogue civil, l’emploi des jeunes, la gouvernance et le développement local et le renouveau syndical.
Dans ce contexte, il a appelé les organisations partenaires du projet et à leur tête l’UGTT à soumettre les rapports de ce programme à leurs cadres et représentants dans les différents secteurs et toutes les régions afin qu’ils puissent être informés de leurs contenus.
Intervenant à l’ouverture des travaux de la conférence, Andrea Amato, président de l’IMED s’est félicité pour la réussite de cette expérience qui vise à mettre en place une stratégie de dialogue social et civil basée sur le rôle moteur du syndicat envers les travailleurs, le monde associatif, les employeurs et les institutions publiques. De son côté, Hassine Abassi, secrétaire général de l’UGTT a indiqué que les thèmes abordés par le projet DROUCE constituent les fondements de l’action syndicale.
Il a ajouté que l’UGTT oeuvrera à la diffusion à grande échelle du contenu des rapports réalisés par le projet DROUCE afin que toutes les parties puissent en tirer profit, soulignant le souci de l’organisation de développer l’action syndicale et de moderniser les outils de travail dans l’objectif de garantir plus d’efficacité et de répondre aux exigences de la période transitoire.
Il a estimé que le succès de cette expérience de partenariat euro- méditerranéen favorisera de nouvelles relations d’échanges dans tous les domaines.