“Les Polychlorbiphényles (PCB), doivent bénéficier d’une grande priorité car ils menacent la santé de l’homme, des animaux et de l’environnement”, a déclaré le secrétaire d’Etat à l’environnement, Mounir Mejdoub, lors du séminaire international sur le problème des PCB.
Ces polluants proviennent des huiles, des déchets et des équipements contenant ou et/ou contaminés par les PCB.
Cette rencontre de deux jours est organisée à Tunis par l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGED), et la Banque Mondiale (BM) pour renforcer les compétences tunisiennes en matière de gestion rationnelle et écologique des PCB par le partage des expériences étrangères et sensibiliser le citoyen, les pêcheurs et les agriculteurs des dangers causés par cette pollution qui nuit à la santé.
Elle s’inscrit, selon le secrétaire d’Etat chargé de l’environnement, dans le cadre d’un plan d’action national de mise en oeuvre de la Convention de Stockholm sur les Polluants Organiques Persistants (POP).
Le coût total du projet, entré en vigueur en le 29 janvier 2014, est de 16,9 millions de dollars, a-t-il indiqué.
Il a souligné la nécessité d’inciter les responsables de cette pollution, parmi les industriels et les entrepreneurs, à éliminer progressivement les sources d’émission des PCB au vu de les éradiquer en 2025.
Pour sa part, l’expert international spécialiste en PCB Yves Guibert a confirmé que ces polluants, dont le rejet est interdit, à l’échelle internationale en vertu de la Convention de Stockholm, sont concerogènes, toxiques et écotoxiques.