Le colonel Haythem Chabani, responsable du département de la sécurité routière dans la région du centre-ouest, a fait état d’un bilan inquiétant des accidents de la route entre le 1er et le 17 mars, coïncidant avec le mois de Ramadan. Durant cette période, 156 accidents ont été enregistrés, faisant 51 morts et 222 blessés. Bien que le nombre d’accidents ait diminué de 37 % par rapport à l’année précédente et celui des blessés ait baissé de 30 %, le nombre de décès a malheureusement augmenté de 19 % par rapport à la même période en 2024.
Le colonel Chabani a expliqué que les causes principales des accidents étaient le manque d’attention, responsable de 36 % des sinistres, et la vitesse, impliquée dans 19 % des cas. La vitesse excessive a causé la mort de 18 personnes et blessé 56 autres, tandis que le manque d’attention a entraîné la mort de 12 personnes. Il a également souligné que les motos étaient les véhicules les plus impliqués, représentant 54 % des accidents, citant l’influence des comportements imprudents et de la vitesse excessive des conducteurs de motos puissantes, qui se répercutent désormais sur les conducteurs de motos classiques.
Concernant les moments où les accidents sont les plus fréquents, le colonel Chabani a précisé que la période la plus risquée se situe entre 14 h et 16 h, en raison principalement de la vitesse ou du manque d’attention, ce dernier étant souvent lié à la fatigue du conducteur en raison du jeûne. En effet, 47 accidents, soit 30 % des incidents survenus à ce moment, étaient dus à un manque d’attention. La deuxième période dangereuse se situe autour de 18 h, juste avant la rupture du jeûne, avec 13 accidents, 7 morts et 18 blessés.