Santé : les experts mettent en garde contre les conséquences graves de l’overthinking

Le psychologue Tarek Saidi a mis en garde, dimanche, contre les graves conséquences de la « rumination mentale (overthinking)» sur la santé mentale dont des problèmes de santé et l’augmentation du stress et de la pression psychologique, précisant que la rumination mentale peut être un facteur de risque de toxicomanie et de troubles alimentaires..

Dans une déclaration à l’Agence de presse TAP, Saidi a défini la pensée excessive ou « l’overthinking » comme la propension à examiner de façon excessive, répétitive et incontrôlable ses pensées et sentiments négatifs. Dans sa forme la plus évoluée, l’overthinking peut avoir des conséquences plus graves comme la dépression, l’anxiété ou l’alcoolisme, nécessitant un suivi médical.

L’Overthinking (rumination mentale) se manifeste par un flot continu de pensées et d’émotions négatives, qui tournent en boucle dans l’esprit sans que l’on puisse les arrêter.

En d’autres termes, l’overthinking correspond à une rumination mentale : l’esprit ressasse certaines idées, certains affects désagréables, de façon obsessionnelle, sans parvenir à s’en détacher.

“Ces pensées parasites tournent en boucle, envahissent l’esprit et finissent par le court-circuiter complètement. Impossible dès lors de raisonner sereinement, ou simplement de profiter du moment présent”, a-t-il expliqué.

Selon le psychologue, des études scientifiques internationales ont prouvé que les femmes sont plus touchées par l’overthinking, “Un phénomène épuisant, qui finit par altérer durablement l’humeur, la motivation, les relations sociales et même, la santé physique”, a-t-il dit .

L’excès de réflexion crée des problèmes non fondés et des interprétations arbitraires qui peuvent conduire à l’abus de substances, au tabagisme, à l’alcoolisme, aux troubles de l’alimentation, à la dépression et à l’anxiété.

Les personnalités les plus sujettes à l’overthinking sont caractérisées par la codépendance (une personnalité qui s’appuie sur les autres pour prendre des décisions, ce qui la rend plus sujette à la frustration) et l’anxiété.