Depuis la pandémie de coronavirus, des projets de vaccination sans aiguilles ont été élaborés pour aider les personnes et les enfants à se soigner sans avoir la peur de se faire piquer.
Une étude sur des souris, publiée vendredi dans la revue Science Advances, a révélé des résultats prometteurs. Le patch utilisé: un carré d’1cm sur 1cm, en plastique, avec à sa surface plus de 5.000 minuscules pics, «si petits que vous ne pouvez même pas les voir», a décrit le docteur David Muller, co-auteur de l’étude et virologue à l’université de Queensland, en Australie. Ces pointes ont été recouvertes du vaccin, qui se dépose dans la peau lorsque celles-ci la pénètrent.
Réagissant à cette nouvelle, Pr Jaâfar Heikel, épidémiologiste et spécialiste en maladies infectieuses, a indiqué que «cette technique peut s’avérer extrêmement intéressante pour le Maroc et pour d’autres pays en Afrique ou en voie de développement pour différentes raisons, particulièrement pour les conditions de conservation et de stockage». Il explique qu’avec le patch, on peut assurer une meilleure stabilité et donc une meilleure conservation qui peut aller jusqu’à un mois.