Le Comité international olympique a levé partiellement mardi la suspension provisoire du Comité olympique brésilien, mais a réaffirmé qu’une interdiction plus large imposée à la suite d’une enquête pour corruption restait pour l’instant en place.
“Le Comité olympique brésilien (COB) (…) sera autorisé à exercer à nouveau ses droits en tant que membre lors des réunions des Comités olympiques nationaux”, a annoncé le CIO dans un communiqué.
Cette décision va permettre aux responsables brésiliens de prendre part à deux réunions prévues cette semaine à Prague.
Le COB avait été suspendu le 6 octobre à la suite de l’arrestation de son président Carlos Nuzman, 75 ans, soupçonné d’avoir participé à un réseau international d’achats de voix ayant permis à Rio de décrocher les JO-2016.
Le comité exécutif du CIO a déclaré que les responsables olympiques brésiliens avaient été “pleinement coopératifs” au cours des trois dernières semaines, en nommant notamment l’adjoint de M. Nuzman, Paulo Wanderley Teixeira, comme président par intérim.
Les Brésiliens ont également lancé un audit interne qui jusqu’à présent n’a pas mis au jour de liens entre les crimes reprochés à M. Nuzman et les comptes du Comité olympique national, a reconnu le CIO.
“Il n’y aura pas de décision sur l’annulation définitive de la suspension provisoire du BOC par le CIO tant que ce processus ne sera pas terminé”, a-t-il ajouté.
En attendant, le Brésil va pouvoir assister aux réunions de l’Association des comités olympiques nationaux et des Organisations sportives panaméricaines qui débutent jeudi à Prague.