Les préparatifs pour la Coupe du monde 2018 de football en Russie suivent leur cours, affirment les autorités russes, estimant que le contretemps posé par l’arrêt du chantier du stade de Saint-Pétersbourg sera surmonté.
A l’arrêt depuis mi-juillet à cause d’un conflit entre son ancien maître d’oeuvre et les autorités locales, la construction du stade de Saint-Pétersbourg de 68.000 places, qui doit accueillir une demi-finale de la Coupe du monde, a repris après la nomination d’un nouveau constructeur, l’entreprise russe Metrostroï.
Vainqueur d’un appel d’offre organisé dans l’urgence, Metrostroï assure que le stade sera malgré tout livré à la date prévue, le 26 décembre prochain.
Le vice-Premier ministre russe Igor Chouvalov a estimé vendredi que la Russie n’avait plus besoin de “villes-réserves”, c’est-à-dire de plan B pour la Coupe du monde, alors qu’il visitait le chantier du stade de la plus petite ville russe retenue pour le Mondial-2018, Saransk, ville de 300.000 habitants située au sud-est de Moscou.
“Les points les plus sérieux étaient à Samara et à Kaliningrad mais ils ont été résolus”, a-t-il déclaré, cité par l’agence de presse TASS.
Longtemps considéré comme le chantier le plus à la traîne, le stade de Kaliningrad, le plus à l’ouest du Mondial (1.235 km au sud-ouest de Moscou), a rattrapé son retard.
Le toit commencera à être posé en septembre, a annoncé dans un communiqué l’entreprise publique Sport-Engineering, chargée de superviser la construction des stades, assurant que sa structure était finie à 99%.
“Tout va selon le programme prévu”, avait déclaré début août le président du comité d’organisation de la Coupe du monde, Alexey Sorokin, en visitant le stade le plus à l’est du Mondial, à Ekaterinbourg (Oural).