Le ministre qatari des Affaires étrangères, Khaled Ben Mohamed Al Attia, en visite en Tunisie, a indiqué jeudi que la candidature de son pays pour organiser la Coupe du monde 2022 s’est faite dans les normes, affirmant que Doha ne craint rien des enquêtes en cours sur les affaires de corruption à la FIFA qui ont coûté à Sepp Blatter son poste de dirigeant.
“Nous sommes convaincus de notre dossier, le meilleur qui a été présenté”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue tunisien, Tayeb Baccouche, tenue à Tunis. Il a estimé que des parties, sans les nommer, “n’admettent pas qu’un pays arabe puisse organiser cette compétition”.
Concernant l’éventualité de l’ouverture d’une enquête sur la victoire du dossier qatari, Attia a affirmé que son pays “ne craint rien”, indiquant que l’enquête réalisée par l’américain Michael Garcia, alors que son pays briguait également l’organisation de la Coupe du monde 2022, a fait état “d’absence de soupçons”.
Le ministre des Affaires étrangères qatari a, également, fait savoir que son pays “dispose de preuves incriminant des parties qui critiquent le dossier qatari pour des intérêts politico- économiques et pour des positions racistes”.
Al Attia avait déclaré mercredi à Paris que le retrait de l’organisation de la Coupe du monde 2022 au Qatar “relève de l’impossible” pour avoir “mérité totalement d’être désigné”, estimant que “l’hostilité et le racisme” sont à l’origine de la campagne contre son pays.