Au moins sept clandestins dont une femme sont morts noyés, jeudi 6 février 2014, au Maroc en tentant de rejoindre l’enclave espagnole de Ceuta, un drame humain qui vient raviver la question de la pression migratoire aux portes de l’Europe, quelques mois après celui de Lampedusa.
Le drame est arrivé lorsqu’un groupe de quelque 200 migrants à essayé, au petit matin, d’entrer illégalement par la mer en territoire espagnol, 13 clandestins secourus ont été hospitalisés et les opérations de sauvetage se poursuivaient en fin de matinée.
Aucune nationalité n’a, pour l’heure, été mentionnée, mais ces tentatives sont souvent le fait de migrants d’origine subsaharienne.
Face à l’afflux de migrants, l’Espagne a récemment décidé de renforcer la triple frontière grillagée qui enserre Melilla -longue de 11 km et haute de sept mètres- en réinstallant des barbelés dans sa partie supérieure.
Cette décision a entraîné de vives protestations d’organisations de défense des droits de l’Homme et du parti socialiste (opposition). Dimanche dernier, les autorités locales marocaines ont annoncé la découverte de cinq cadavres, parmi lesquels quatre Sénégalais, au large de Nador, ville voisine de Melilla.
Lire aussi:
Marche silencieuse pour les naufragés de Lampedusa
Québec : Une femme marocaine étranglée par son hijab dans une station métro
Les naufragés de Lampedusa n’ont pas écouté les gardes-côtes tunisiens