Tunisie élection : Rached Ghannouchi vote Béji Caid essebsi ?

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Dans une interview accordée à la chaîne NessmaTV, le mardi 16 décembre 2014, le président du mouvement Ennahdha s’est longuement expliqué sur la position du Conseil de la Choura au 1er et 2ème tours de l’élection présidentiel. Principales déclarations:

– A la question “quel serait le meilleur candidat pour la prochaine étape?”, Ghannouchi a affirmé qu’il sera probablement plus facile de gérer le pays avec un président du parti majoritaire à l’Assemblée,

– Ennahdha serait prêt à fournir des observateurs à Béji Caid essebsi, si on le lui demandait

– Il a rappelé qu’au 1er tour le CPR avait demandé des observateurs d’Ennahdha, ce qui a été fait

– La gestion du pays sera plus difficile entre un président minoritaire à l’ARP et un gouvernement disposant de la majorité à l’Assemblée,

– Après dimanche 21, le lundi 22, c’est pas la fin du monde,

– Nous refusons tous les discours d’exclusion, il n’y a pas d’ancien et de nouveau régime,

– Il n’est pas admis de mettre en doute la transparence et la compétence de l’ISIE

– Rached Ghannouchi réitère son appel à un gouvernement d’unité nationale,

– J’ai toujours soutenu que Nidaa Tounes est un grand parti et les résultats de l’élection législative l’ont bien montré,

– Ghannouchi réagissant aux appels directs de Marzouki aux bases d’Ennahdha “On entre chez les gens par les grandes portes”,

– Les discours sur les possibilités du retour de la dictature, c’est juste pour faire peur, c’est purement électoral. Il n’y a aucun risque d’un retour en arrière,

– Le meilleur président pour la Tunisie, c’est un candidat capable de rassembler les Tunisiens, de contribuer au développement du pays et de consolider la démocratie,

– 4 possibilités pour les électeurs d’Ennahdha, voter pour Moncef Marzouki ou pour Béji Caid Essebsi, ou encore choisir un vote blanc ou encore ne pas voter,

– Pour Rached Ghannouchi, l’élection de la présidence de l’Assemblée a été un bon exemple de cohabitation entre les deux plus importants partis. “Nous avons voté pour leur candidat et ils ont voté pour le nôtre”,