Le syndicat général des agents et fonctionnaires de la direction générale des unités d’intervention a fermement dénoncé le fait de voir les syndicats sécuritaires écartés du débat, au sein de l’Assemblée nationale constituante, sur le projet de loi antiterroriste.
Dans une déclaration publiée jeudi, le syndicat affirme avoir « plusieurs réserves » sur ce projet de loi qui « a dévié de son objectif initial ».
Au lieu d’aider à combattre en toute efficience le terrorisme, cette loi impose des restrictions aux forces de sécurité, ajoute la même source.
« Le syndicat enverra des correspondances à tous les groupes parlementaires dans lesquelles il exposera son point de vue et ses observations pour que toutes les parties assument leurs responsabilités juridiques, politiques et morales envers le peuple tunisien », lit-on dans la déclaration.
Le syndicat donnera une conférence de presse à ce sujet dont la date sera annoncée ultérieurement.